vendredi 10 janvier 2014

Le Jour attendra (Edgar Marie)


La fin à la Blood Ties...
Le film commence comme un épisode de Breaking bad (le désert mexicain, des 4x4, des mallettes, un échange, les flics pas loin) puis, très vite, dès les premiers dialogues, on oublie cette première sensation. On passe directement à Plus belle la vie (une façon de jouer très grossière à laquelle, malgré tout, par fainéantise sûrement, on s'habitue)....

Olivier Marchal en fait des tonnes et semble réciter une leçon. Tout comme Reda Kateb d'ailleurs. Pas grand chose à retirer du script, ni de la plupart des situations vues et revues mille fois. C'est vraiment un film sur la nuit parisienne comme les autres, sans réelle valeur ajoutée. Même Truands était plus honnête (ça sonne comme une blague mais tant pis...).

Ah si, il y a des moments "marrants"... Par exemple, quand le réalisateur se prend pour Nicolas Winding Refn (ralentis, beaucoup de musique, la recherche de l'esthétique). Échec là aussi, surtout quand ça sort de nulle part, dans un contexte cinématographique médiocre. Le scénario a d'ailleurs dû être vite écrit : pour montrer que les deux héros sont à bout et qu'ils ont besoin de fric, on les filme en train de regarder un ticket de caisse et faire la gueule; pour le milieu du film, on engage deux truands avec de bonnes gueules de méchants qui courent, qui courent et disent "je vais le buter ce fils de pute", on pique aussi une scène à Gaspard Noé (et Refn); et, pour la fin, on pompe Blood ties et c'est réglé. Bien entendu, tout le film, les gens ne font que fumer et boire du whisky (Gamblin inclus).

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