La suite est un peu mieux mais repose entièrement sur la prestation de Judie Dench qui, la preuve est là, sait pertinemment ce que le mot finesse signifie. En seulement quelques scènes très réussies, elle a en effet su poser un cadre et une ambiance fragiles (elle est à moitié sénile, parle trop, a comme des moments d'absence) dont elle sait pourtant s'extraire à d'autres moments pendant lesquels son intelligence émotionnelle (rare) reprend le dessus (les scènes chez les sœurs par exemple).
Sinon, on sourit de temps en temps, sans plus, beaucoup moins que dans Tamara Drewe en tout cas. Quant à Steve Coogan, véritable faire-valoir de la vieille dame, il a un rôle beaucoup moins épais. Il ne fait que combler certaines failles (charmantes) de Philomena et lui permet ainsi d'enfoncer quelques portes dont celles de l’église.
Les plus : le jeu de Judie Dench, la scène de fin chez les sœurs.
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