jeudi 20 février 2014

Oblivion (Joseph Kosinski)

Tom Cruise en mode Wall-E..
Pendant presque une heure, on s'éclate. Le rythme est bon, l'histoire se met en place tranquillement et les quelques scènes d'affrontement, ma foi, sont réussies. C'est efficace. Puis, c'est le bordel. Tout s'accélère, on ne comprend plus grand chose. La deuxième partie proposée par Kosinski est si brouillonne qu'on passe plus de temps à reconstituer la chronologie des événements qu'à vraiment apprécier le spectacle.

Du coup, pour ne pas oublier, voici ma version des faits :

On est en 2077, vers New-York. Il y a 60 ans, un groupe de sex-symbols (dont le couple Tom Cruise-Olga Kurylenko et Andrea Riseborough ) fait route vers l'espace, direction Titan, une des lunes de Saturne. À mi-chemin (à peu près, hein!), l’expédition est prise à partie par de méchants colons extra-terrestres. Une partie de l'équipage (en mode hibernation : ils dorment et ne vieillissent pas), bien que condamnée à errer, s'en est sortie. Ce qui n'est pas le cas de Tom et Andrea, capturés et clonés à outrance. Ces clones furent ensuite utilisés pour attaquer la Terre, le but étant d'y pomper le maximum de ressources. La Terre a perdu. Mais quelques humains, notamment menés par Morgan Freeman, résistent, gardent espoir et s'organisent. Ces résistants ont la vie dure. Ils sont traqués par des drones 24 heures sur 24. Par ailleurs, les couples de clones, maintenant que la guerre est terminée, ont changé de mission. L'homme (Tom) fait de la maintenance (drones) tandis que la femme (Andrea) s'occupe des aspects coordination-logistique, bien au chaud dans sa maison futuriste, perchée dans les nuages.

On suit les aventures de l'un des nombreux clones de Tom, le n°49, un néo-mécano, donc. Son cerveau a été lavé très chaud mais, comme tous ses semblables (on suppose), il fait encore des rêves. Il rêve de gens qu'il ne connaît pas et qu'il n'a jamais rencontrés. Des souvenirs datant de 60 ans et hérités de Tom, leur modèle à tous je le rappelle.
Morgan Freeman, malin, connaît cette faille et tente tout pour que Tom n°49, un peu différent, aille au-delà. Il veut qu'il se souvienne. Pour que la révolution, la vraie, vienne de l'intérieur.
Pour cela, il prend son temps et réussit LE gros coup de sa carrière en faisant atterrir sur Terre la navette historique qui devait atteindre Titan et qui errait dans l'espace depuis 60 ans maintenant. Tom n°49 va ainsi rencontrer la femme de son modèle (et de ses propres rêves), intacte. Il n'en fallait pas plus pour que les souvenirs refassent surface et prennent du sens. C'est la révolution.

Je ne sais pas si je suis tout à fait juste. L'important, c'est que pour en arriver jusque là, j'ai dû me creuser la tête pendant et après le film. Tout ça parce que la deuxième partie n'a pas tenu les belles promesses faites au cours de la première. La fin ressemble aussi beaucoup à celle d'Elysium..
Je voulais aussi dire un mot sur Tom Cruise que j'ai trouvé très moyen. Assez décevant. Par contre, Andrea Riseborough (et son accent) confirme le bien que l'on pense d'elle depuis Shadow Dancer. Quant à Olga Kurylenko, c'est vrai qu'elle est vraiment très belle.

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