mercredi 12 mars 2014

En Solitaire (Christophe Offenstein)

Pourquoi ce truc m'a laissé totalement indifférent? Explications.

 - Le film est trop calibré. On devine un format. On se sent accompagné, encadré (jusqu'à la musique). Quelqu'un souhaite nous conditionner, c'est sûr. C'est désagréable.

- Je ne peux plus voir Guillaume Canet. Même en peinture. J'en suis sûr maintenant. J'aime bien ce qu'il fait en tant que réalisateur. Je trouve même qu'il a un certain talent. Mais alors pour le reste, moins je le vois et mieux je me porte. Il est insupportable et antipathique. À côté de ça, je dois bien avouer que son rôle est intéressant. Ce sera développé plus loin.

- François Cluzet, longtemps cantonné aux seconds rôles, éclate depuis quelques années, et il en profite beaucoup. Il est partout. Il dit oui à tout. Pour le meilleur et pour le pire, hein.

- On se fiche royalement d'à peu près tout ce qui se passe sur la terre ferme. Le chagrin de la petite Léa, le manque, les scènes à l'école. Et puis vu comme c'est traité, merci... Le pseudo-conflit entre la fille et la belle-mère (Virginie Efira) est réglé en deux mots, tout va bien. Seule l'attitude de Guillaume Canet, "l'ami" jaloux et envieux, est intéressante. Ses côtés mauvais perdant et égoïste sont plutôt bien montrés.

- Quant à la partie bateau, elle n'est pas extraordinaire non plus. On ne s'attache ni au personnage de Yann Kermadec (odieux pendant 1h25) ni à celui du jeune clandestin (toujours méfiant et spécialiste des mauvais choix). Les images sont belles, le bateau aussi. Il y a des vagues, des baleines, des icebergs, tout ça. Mais, globalement, ça reste un peu chiant.

V. Efira encore une fois potiche sexy... Dommage.


Finalement, je ne retiendrai que quelques points (mineurs) : le personnage de Canet donc (oui, paradoxalement), le sauvetage (plutôt bien fait), cette (belle) potiche de Virginie Efira, et les bonnes blagues de Jean-Paul Rouve (qui joue l'un des principaux concurrents de notre héros).

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