samedi 19 avril 2014

Je Fais le Mort (Jean-Paul Salomé)

Dans ce film, François Damiens est dans son jardin. On pense souvent aux caméras cachées qui ont fait sa gloire. Son petit rictus, sa lourdeur, son accent à couper au couteau, tout est là.. Les fans apprécieront sûrement. Géraldine Nakache, quant à elle, toujours aussi belle, essaie une nouvelle fois de percer dans le registre beaucoup plus sérieux de faire-valoir. Elle est calme, froide, et loin des personnages qu'elle interprétait sur la chaîne "Comédie!". J'aime moins.


Acteur raté, Jean Renault (une des seules vannes du film) n'a plus trop la cote. Il court après les cachets, et ce malgré son César du meilleur espoir masculin récolté dans les années 80. Ne faisant clairement pas l'unanimité dans le milieu (c'est une Diva bien relou), il se tourne vers Pôle emploi qui, tant bien que mal, parvient à lui dégoter un petit contrat avec le Ministère de la Justice. Son boulot : faire le mort. Ou, plus exactement, participer à la mise en scène des reconstitutions. Direction Megève, en Haute-Savoie.


Une fois à la montagne, l'ambiance change. Il y a ce côté mystérieux, cette froideur. On pense aux films de Chabrol notamment (Au cœur du mensonge, par exemple). C'est calme, il n'y a pas un chat. L'occasion pour Jean de faire un peu le point tout en prenant un peu de bon temps quelques jours à la fraîche. Il fait son boulot, il participe aux reconstitutions. Comme d'habitude, il en fait des caisses et énerve son monde, à commencer par la juge d'instruction (Nakache), qui est à deux doigts de le virer dès le premier jour. Mais son côté tatillon et son sens du détail vont payer. Et peut-être permettre à l'enquête d'évoluer.

Un film sympathique, mais sans plus. On ne sourit que trop peu. Et l'enquête ne sauve pas grand chose. Globalement, les situations restent assez attendues.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire