lundi 28 avril 2014

Les Âmes de Papier (Vincent Lannoo)

Une sorte de téléfilm de Noël, avec des gens un peu connus dedans... Julie Gayet et Stéphane Guillon, pour ne citer qu'eux. On ne va pas parler de Jonathan Zaccaï, la presse people s'en fout de toute façon : pas assez glamour, trop confidentiel, trop dans l'humilité et la discrétion. Un ringard, quoi. Quant à Pierre Richard, il fait le pitre, comme toujours, rien de spécial.

Le personnage de Stéphane Guillon est veuf depuis cinq ans. Il survit et attend que le chagrin passe. Ancien écrivain en manque de cœur et de courage, il s'est reconverti et n'écrit désormais que de simplettes oraisons funèbres. Il fait triste. Son voisin, Pierre Richard, tente de le relever en lui présentant des cageots sans intérêt. Ça ne marche pas. C'est là qu'Emma (Julie Gayet) débarque. Elle veut l'embaucher pour écrire quelques lignes sur son photographe de mari, disparu en Afrique il y a plus d'un an. Ouais, encore une de ces rencontres providentielles. À la trentième minute, ils se touchent la main, puis s'embrassent et couchent ensemble. Déjà... Mince, moi qui croyais que le film reposait sur cette rencontre. Je m'attendais à ce que les deux se tournent autour, au moins un peu, avant de se reconstruire en découvrant que la vie est courte et mérite d'être vécue, qu'il faut avancer, tout ça...  Et non, en fait c'est une mauvaise pièce à base de revenants. Dès le lendemain en effet, alors qu'ils n'en sont tous les deux qu'à se demander s'il ne s'agissait que d'un coup d'un soir, le mari mort (photos à l'appui, pourtant) ressuscite et débarque chez Monsieur, sans souvenir, juste une adresse.
Un scénario décoiffant, je suis assez d'accord...


Un film sans intérêt, sans charme (si ce n'est la musique) et sans consistance. Les dialogues sont fades, les situations vues et revues (cf. films M6, tous les jours à 13h45). Julie Gayet ne fait que sourire bêtement (j'ai même retrouvé la même scène de fin que dans Delphine 1 Yvan 0). Elle est là et prend son cachet, tranquille. Guillon, dont la voix ressemble à celle de Cohn-Bendit, n'apporte rien non plus. Il ne fait pas sympathique et ne suscite aucune sorte d'empathie. J'ai essayé, ça n'a rien donné. Les trois gifles qu'il reçoit durant le film m'ont même procuré un certain plaisir. C'est court et sans Nicolas Bedos (prévu initialement), heureusement.

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