mercredi 11 juin 2014

Runner Runner (Brad Furman)

Du vent, de l'air, le vide. Un film sans intérêt, sans consistance, inutile.
Richie (Justin Timberlake) étudie à Princeton et adore le poker. Il sert de rabatteur local pour quelques sites de paris inoffensifs. Il prend sa petite commission et paie ses cours comme ça, tranquille, sans vraiment faire de vague, chacun y trouvant son compte. Jusqu'au jour où la direction se penche sur son petit trafic. Ce qu'il fait n'est pas illégal, juste très mal vu dans un tel campus. Bref, le directeur est clair avec lui : soit il arrête ses combines, soit il dégage.


Au pied du mur, il choisit d'arrêter et de miser toutes ses économies en une seule fois, histoire de couvrir ses frais de scolarité une bonne fois pour toutes. Malheureusement, il perd tout. Il trouve ça bizarre, il se sent lésé et creuse un peu. Le site a triché et l'a volé.


Il décide alors de partir au Costa Rica, à la rencontre d'Ivan Block (Ben Affleck), le propriétaire du site en question. Bon joueur et faux naïf, celui-ci va d'abord s'excuser puis lui proposer un job en or. Aveuglé par tous ces zéros, Richie accepte et ramène tous ses potes de la fac.


Voilà en gros. Ben Affleck est méchant, arrogant et manipulateur. Justin Timberlake est tout l'inverse. Au milieu des deux fauves, on a Gemma Arterton, en mode balance aguicheuse, toujours aussi ravissante c'est sûr, mais plus potiche que jamais. Coups en douce, tromperie, un peu de violence, twist bidon, aucun charme, mise en scène bâclée, écriture zappée. Bref, on s'ennuie pas mal. Heureusement, c'est court.

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