Stallone en remet une couche, et c'est cool. Les guests s'empilent, les muscles aussi. Ce troisième épisode se la joue film de destruction massive. Une guerre particulière, fantasmée, et clairement à la sauce républicaine : active, impatiente, couillue et fière. C'est un film de mecs, pour mecs. Ça castagne sec, ça chambre, ça fait les gros yeux. La planète tendresse, c'est pas vraiment à côté, et ce malgré les quelques efforts du chef de la bande, Barney (Sly), toujours un peu plus sage, toujours davantage paternel.Quelles nouveautés cette année ? Les guests déjà. En effet, après une mission ratée qui a failli coûter la vie à l'un de ses tauliers, Barney prend du recul à sa façon : à chaud et imbibé d'alcool. Quelques questions fusent dans son cerveau de moineau : l'équipe est-elle trop âgée, dépassée, inadaptée ? Comment rebondir ? Convaincu, il tranche et impose une retraite anticipée à l'ensemble des membres. Il part alors à la recherche de nouvelles têtes dures. Il veut se moderniser, appuyer davantage sur les nouvelles technologies. Il choisit même une femme, c'est dire. Bon, elle se bat comme Hulk Hogan, c'est vrai...
Le film est efficace, destructeur, un peu à l'image d'un John Rambo par exemple. C'est, encore une fois, très années 90. Ça titille notre goût du vintage, on aime ça, on attendait ça, on ne voulait que ça. Stallone fait toujours autant flipper quand il se met à courir. On se demande à chaque fois s'il ne va pas caner à mi-parcours. C'est LE suspense du film. Les répliques à l'ancienne fusent. Le duo Barney-Christmas est plaisant, les jambes de la meuf également. On sent que tout le monde s'éclate, c'est même évident. Et puis, et pour finir en beauté, il y a Mel Gibson, véritable valeur ajoutée du projet. Un vrai méchant, charismatique, inquiétant et bon acteur.
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