lundi 6 octobre 2014

Equalizer (Antoine Fuqua)

Antoine Fuqua fait des films de cinéma, à voir dans une salle, avec beaucoup de son et quelques trucs à manger. C'est long, assez beau et souvent très bien fait. Déjà très efficace, Training Day m'avait scotché au siège, tout comme Le Roi Arthur d'ailleurs... Cette musique de Hans  Zimmer, ah la la, j'en frissonne à chaque fois. Tonio retrouve donc son pote Denzel pour un film encore une fois très costaud.
C'est violent, assez classe et plutôt jubilatoire (comme attendu). Le film procure en effet ce que les spectateurs sont venus chercher : quelque chose de primaire, formaté, simple; mais aussi du style, des durs à cuire, des muscles, du sang et des baffes. Beaucoup de baffes! Denzel Washington fait ça très bien, avec son calme, son visage gentil mais intimidant. Son personnage rappelle assez celui de Man on Fire voire celui qu'il interprète dans Le Livre d'Eli. Solitaire, blessé, il cherche la paix.


C'est très efficace, ça fonctionne, on le suit avec grand plaisir. On passe même sur les quelques scènes lourdingues (les ralentis trop nombreux et trop longs, les plans larges avec décors fous) et les rôles secondaires dont on a vite fait le tour (les caricatures russes, le collègue latino incapable, son boot camp maison minable; Chloe Moretz aussi). On s'en fiche, on a déjà oublié de toute façon. L'important, c'est plutôt de savoir combien de mecs The Equalizer va pouvoir défoncer à lui tout seul, et en combien de temps. Un peu comme dans le premier Taken.
Le film a aussi le mérite d'attirer l'attention sur la série dont il est tiré (un must des années 90). J'en profite donc pour mettre cette petite bande-annonce très vintage...


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